vendredi 31 octobre 2014

Publications Ballet de l'Opéra de Paris

1992-2014
Ballet de l'Opéra national de Paris

1992-2014 : Ballet de l'Opéra national de Paris, Paris : Opéra de Paris, 2014, 282 p.

La "bible" des années où Brigitte Lefevre a été administratrice, sous la direction artistique de Patrick Dupond, puis directrice de la danse à l'Opéra de Paris.
Tous les détails des crédits des ballets, agencés par saisons, avec les titulaires des rôles principaux. Quelques photos pleine page pour chaque saison illustrent les productions et présentent les danseurs étoiles. Une sorte de version papier allégée du très utile memopera (qui contient en plus les distributions par dates des Etoiles et danseurs dans les rôles principaux depuis 1989) avec un récapitulatif sous forme de listes à la fin des créations, des entrées au répertoire, des tournées (absentes de memopera - pour le moment on l'espère), des productions filmées sorties en DVD, des compagnies et danseurs invités, des créateurs, des étoiles nommées et ayant fait leurs adieux pendant cette période. Quelques coquilles qui ne figurent pas dans version en ligne, à corriger pour une prochaine édition ("augmentée" et généralisée aux directions précédentes et postérieures ?), mais malgré tout un must pour les balletomanes.


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Pibrac, Pierre-Elie de & Dreyfus, Arnaud.- In Situ : dans les coulisses de l’opéra de Paris.- Paris : Clémentine de la Feronnière, 2014, 378 p.

La conception intellectuelle était intéressante au départ mais le résultat est d'autant plus décevant que le photographe semble avoir eu un accès élargi à la compagnie. Mais à trop avoir voulu faire (les interviews, les photos,  les coulisses, la scène, le flou, la couleur, le noir et blanc, les jeunes, les anciens, etc), la vision des coulisses promise reste superficielle, la narration photographique inégale et brouillonne, l'ouvrage n'est même pas sauvé par la qualité des photos.

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Grandchamp des Raux, Eugénia, Danse, Paris : Editions Gourcuff Gradenigo, 2014, 256 p.

A l’inverse de Pierre-Elie de Pibrac, la photographe se concentre sur une seule technique, le flou artistique. Elle le maîtrise bien. L’ouvrage développe à l’infini des teintes et des poses de ses ballets fétiches (Notamment La Dame aux camélias quasi inépuisable et Sylvia de John Neumeier et La Bayadère) dans un livre qui au finish tient plutôt d'une recherche quasi picturale que sur l’ouvrage de photos. Pourquoi pas ?

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Fulgurances
Hochman, Natacha,  Fulgurances, Prayssas : Arphilvolis éditions, 2014, 127 p.

La photographe, habituée du ballet de l'opéra (livres précédents sur l'Ecole de danse), présente ici son travail en répétitions générales selon trois thématiques (Séduction-Passion-Déchirure) dont la distribution n'est pas toujours évidente mais qui illustrent les nombreuses manières de restituer des émotions dans la danse. Les poses sont donc choisies avec soin, la présentation artistique est simple et claire, la texture de l'impression a beaucoup de charme et l'ensemble se feuillette agréablement. Une conception classique avec un petit plus artistique.


mardi 21 octobre 2014

Rain 21 octobre - 7 novembre 2014


Musique – Steve Reich Music for eighteen musicians pour ensemble avec voix (1976)
Chorégraphie  - Anne Teresa De Keersmaeker (2001)
Décors et lumières - Jan Versweyveld
Costumes - Dries Van Noten

Ensemble Ictus
Synergy Vocals
Direction Musicale - Georges-Elie Octors

Entrée au répertoire du ballet de l'Opéra de Paris le 25 mai 2011

Muriel Zusperreguy - Nicolas Paul - Sae Eun Park
Description synoptique de la pièce dans l'entrée du 25 mai 2011

Distribution de la Première le 21 octobre 2014 : Laura Bachman, Léonore Baulac, Vincent Chaillet, Valentine Colasante, Christelle Granier,  Amélie Lamoureux,  Sae Eun Park, Nicolas Paul, Daniel Stokes, Muriel Zusperreguy

2ème distribution : Léonore Baulac, Camille de Bellefon, Valentine Colasante, Adrien Couvez, Letizia Galloni, Laurence Laffon, Marc Moreau, Caroline Robert, Jérémy-Loup Quer, Severine Westermann

Christelle Granier - Muriel Zusperreguy - Nicolas Paul - Sae Eun Park - Camille de Bellefon

jeudi 9 octobre 2014

Harald Lander - William Forsythe





Affiche mixte pour rentrée ardue avec Etudes, ballet d’Harald Lander qui requiert une virtuosité aiguë seyant mal à un début de saison alors que les corps se cherchent après le repos estival. Est-ce pour cette raison qu’un certain nombre d’Etoiles manquait cruellement à l’appel ? De fait, peu de distributions, peu d’enchantements suscités par des solistes solides mais concentrés sur la technique et faisant l’impasse sur l'artistique, musicalité mise à mal sur cette partition, il est vrai peu inspirante. L’excellence technique se perçoit dans le corps de ballet au fur et mesure de la soirée même si au finish, et sans doute pour les même raisons, il a manqué aussi un peu de temps de réglages dans la synchronisation des ensembles.

Amandine Albisson -  Audric Bezard - Florian Magnenet

Woundwork1 et sa construction épurée semblait aussi un peu souffrir d’un manque d’appropriation artistique si l’on excepte la magistrale composition de Marie-Agnès Gillot, plus que jamais ici liane au corps signifiant trouvant sa raison d’être. Mention spéciale également à Audric Bezard, véritable caméléon de cette triple affiche, dansant  dans les trois ballets, parfois dans deux par soir, avec un style qui lui est propre mais se glissant dans les trois rôles différents avec le même enthousiasme. Laëtitia Pujol et Alice Renavand ont montré de belles sinuosités par moment mais le second couple de Woundwork1 est en retrait dans la conception du ballet comme on avait pu le voir en 2012 où même Nicolas Le Riche n’avait rien su en faire.

Audric Bezard - Marie-Agnès Gillot

L’explosion et la créativité artistiques se sont donc retrouvées sur Pas./Part drainé par un patchwork musical ne laissant aucun répit. L’œuvre de Forsythe capte l’attention dans des moments calmes qui rappellent les sinuosités du ballet précédent et fait jaillir sa bonne humeur dans des instants plus rapides et d’autant plus virtuoses, parfois acrobatiques, parfois plus esthétiques, mais où chaque soliste a montré une formidable musicalité et un enthousiasme communicatif.
Alessio Carbone - Pauline Verdusen

La série s’est donc terminée sous le signe du gala pour les adieux de Brigitte Lefèvre. Suite de danses et Aunis n’ont pas apporté grand-chose à la soirée mais l’ambiance était décontractée et festive sur scène et dans la salle, lorsqu’à l’issue du défilé du ballet, la directrice de la danse a tiré sa révérence au milieu des danseurs (futurs, anciens et actuels) et des techniciens. 



samedi 4 octobre 2014

Adieux Brigitte Lefèvre

Brigitte Lefèvre avec Benjamin Millepied, le passage de témoin